
Rejoignez nous pour une soirée de folie en ligne alors que nous lisons la « gantza megillah » !
25 février à 19h — lecture en ligne
26 février à 10h30–12h00 session d’étude
Sur un plan universel, Megillat Esther parle de la trahison de Haman et de sa volonté de commettre un génocide pour faire avancer sa carrière politique et nourrir ses passions. Une leçon alors que le livre peut nous apprendre que chaque être humain se cache derrière un masque, que personne n’est à 100% honnête avec les autres ou même avec lui-même, et que la sainteté vient du démasquage de notre côté moins juste… moins agréable et de son exposition à la lumière de la vérité et de la bonté.
Alors pourquoi avons-nous la joie de Pourim ? Pourquoi y a-t-il la boisson, le chaos total à nos lectures, les oreilles d’Aman (Hamentaschen) ?
La fête nous enseigne-t-elle que chaque être humain va se confronter à son propre « Haman » ? Pourim nous enseigne-t-il qu’une partie de la vie consiste à accepter qu’il y a des gens dans ce monde qui haïssent simplement pour le plaisir de haïr et qui utilisent la trahison pour leur profit personnel ?
Face à cette réalité, Pourim transmet de nombreuses leçons, parmi lesquelles (1) la vie est un mélange, il y a du bon mais aussi du mauvais (2) c’est notre tâche de faire la distinction entre les deux et ensuite de nous défendre contre le mal, et (3) une fois que le mauvais moment est passé, Pourim nous rappelle de ne pas nous attarder sur les blessures passées mais plutôt de transformer cette colère en joie et nos craintes en espoirs. Elle nous rappelle que nous n’osons pas trop nous attarder sur les blessures du passé. Si les souvenirs servent d’avertissement, lorsqu’ils accablent notre vie, nous ne faisons du mal qu’à nous-mêmes !
La magie de Pourim est qu’elle transforme la tragédie en parodie. Pourim, l’histoire de la survie nationale, nous apprend que si nous n’osons pas oublier notre histoire, nous devons aussi aller au-delà de l’histoire et apprendre à vivre une vie joyeuse et productive. Dans un monde où les Hamans sont trop nombreux, c’est une leçon importante que nous devons tous apprendre.
Enfin, il y a quatre Mitzvot et un Minhag (coutume) que l’on nous demande de remplir pour Pourim !
1. Écoutez une lecture de Megillah.
2. « Mishloach Manot » (cadeaux aux amis). On nous demande d’offrir des cadeaux alimentaires à au moins un ami à Pourim.
3. « Matanot LaEvyonim » – Cadeaux aux pauvres et aux personnes dans le besoin dans les rues autour de nous.
4. Fête de Pourim. Prenez un repas spécial pour marquer la journée.
5. Machatzit HaShekel – La pièce d’un demi-shekel a été donnée par l’ensemble du peuple juif lors de la construction du Temple. Aujourd’hui, la coutume est de faire un don à votre synagogue (https://www.kehilatgesher.org/faire-don/) ou à une autre institution juive digne de ce nom.
Pourim samé’ah